COINEX- la blockchain en passe de prendre le dessus sur les banques en Afrique
La cryptomonnaie ne connaît pas de frontières puisqu’elle dépend d’Internet : les transactions sont enregistrées dans une base de données appelée « chaîne de blocs » (Blockchain), soit un ensemble d’ordinateurs connectés qui génèrent un registre en temps réel.
Différences entre le Bitcoin et un compte bancaire ?
Le Bitcoin est une fois de plus sur le devant de la scène, toujours pour les mêmes raisons : son cours a littéralement explosé. Année après année, il soulève les mêmes interrogations, Monnaie ou pas ? Bulle spéculative ou non ? Le débat semble tourner en rond, sans lever la confusion et éclairer le quidam sur l’intérêt de la crypto-monnaie.
L´intérêt pour la cryptomonnaie, une forme de monnaie virtuelle, ne cesse de croître en Afrique et certains économistes estiment que cette innovation révolutionnaire a toutes ses chances sur le continent.
La banque remplit une multitude de fonctions, depuis la gestion des moyens de paiement, jusqu’à l’octroi de crédits immobiliers.
Longtemps réservée aux banques classiques (établissements de crédit), cette fonction peut, depuis peu, être assurée par des établissements de paiement, qui sont également agréés par les autorités de supervision.
La première des fonctions de la banque, la plus concrète, c’est celle de gérer les moyens de paiements.
Les banques traditionnelles doivent conserver des réserves de capital pour permettre à leurs clients de retirer des fonds. Si on vous promet des taux d’intérêt aussi élevés, c’est nécessairement qu’il y a un revers versus les prêts bancaires traditionnels.
La différence entre la cryptomonnaie et une carte Visa ou Mastercard réside dans le fait que la première n’est pas encore réglementée par les États et ne passe par aucun intermédiaire. Les transactions se font sur le Web et peuvent donc avoir lieu n’importe où dans le monde.
Pourquoi l’Afrique s’intéresse autant à la blockchain-Coinex ?
La Blockchain tire de ses propriétés des caractéristiques qui peuvent être intéressantes pour certains cas d’usage :
Immutabilité — Les informations stockées dans les blocs sont quasiment infalsifiables ; modifier un bloc dans la chaîne impacterait l’ensemble des blocs enregistrés avant et après celui-ci. Il existe certaines blockchains pour lesquelles il est possible de modifier l’historique de la chaîne sous certaines conditions.
Résilience — Chaque nœud du réseau distribué possédant à un instant « t » la même version de la chaîne, si un nœud vient à disparaitre le reste du réseau possède toujours une copie de la blockchain, devenant ainsi extrêmement résilient aux défaillances du réseau.
Sécurité — Aucun système n’est infaillible cependant les blockchains sont par nature résistantes à certains types de cyber-attaques ; un participant du réseau malintentionné souhaitant falsifier une chaîne de blocs devra modifier simultanément la copie de l’ensemble des nœuds d’un réseau, ce qui dans les cas de blockchains publiques par exemple, demanderait des ressources informatiques considérables.
Audit Trail — Dans une blockchain il est très facile de remonter l’intégralité de la chaîne pour vérifier une transaction ; c’est ainsi une technologie parfaite pour tout ce qui a trait à la traçabilité.
Transparence et confidentialité — Dans les blockchains publiques, les participants d’un réseau ont accès à l’intégralité de la chaîne et peuvent par exemple vérifier l’historique des transactions d’un utilisateur. L’identité réelle des utilisateurs est-elle cependant anonymisée pour l’ensemble du réseau via l’usage d’algorithmes complexes de chiffrement.
Il existe trois grandes catégories de blockchain :
Les blockchains dites publiques, où n’importe qui peut rejoindre le réseau et l’utiliser pour échanger avec d’autres participants.
Les blockchains dites privées, où seuls certains participants sont autorisés à rejoindre et utiliser le réseau. Le rôle des participants est rigoureusement défini et contrôlé ; le processus de validation est plus simple et efficace que pour une blockchain publique, et il n’est généralement pas nécessaire de rétribuer les participants pour leur participation.
Les consortiums qui peuvent être considérées comme des blockchains privées avec cependant des réseaux plus conséquents ; ce sont souvent des blockchains créées par des groupes d’entreprises, généralement du même secteur d’activité, souhaitant résoudre une problématique commune
Dans le commerce
Paiements et virements.
Plusieurs dizaines de milliers de commerçants dans le monde acceptent les paiements en Bitcoin. Au moment de l’achat, le marchand va présenter une facture affichant un QR code qu’il suffira de scanner avec son porte-monnaie Bitcoin. L’appli va automatiquement renseigner l’adresse de destination et le montant, et il suffira de confirmer le paiement d’un clic.
Payer avec du Bitcoin est donc au moins aussi facile qu’avec une carte bancaire, mais n’est toutefois pas aussi efficace. Selon l’encombrement du réseau Bitcoin et le nombre de validations que requiert le marchand (d’une à six), une transaction peut prendre un temps très variable, de quelques dizaines de secondes à quelques minutes, voire beaucoup plus. En outre, les frais associés à chaque transaction, payés par l’utilisateur, sont en général faibles (en général 1 ou 2 dollars) mais en pratique imprévisibles (ils sont actuellement deux à trois fois plus élevés qu’en 2020). Sans compter que la volatilité du Bitcoin peut aussi faire évoluer le prix des achats effectués. Au total, pour le consommateur, l’avantage est encore clairement aux cartes bancaires, rapides, fiables et sans surprise.
Les choses pourraient toutefois changer avec la CoinEx Smart Chain, un protocole complémentaire développé depuis plusieurs années. Bien qu’encore peu répandu, il permet des transactions de cryptomonnaies instantanées, avec des frais négligeables, y compris pour des paiements de montant très faibles de l’ordre de 0,005 dollar.
L’avantage de la CoinEx Smart Chain : envoyer des fonds à quelqu’un est aussi simple qu’envoyer un e-mail et toujours plus rapide et souvent moins cher qu’avec les solutions conventionnelles.
Il n’existe pas vraiment de “compte Bitcoin”, mais on peut s’y mettre de deux façons différentes (sans forcément disposer de 50 000 euros : on peut acheter des fractions de Bitcoin).
La première est via une société tierce, qui gère vos crypto-monnaies pour vous. Il peut s’agir d’un bureau de change tel que www.coinex.com ou de crypto-banques (Wirex, Crypto.com…). L’ouverture d’un compte est rapide mais il est souvent nécessaire de vérifier son identité. Le service est soit gratuit (l’entreprise perçoit des commissions sur les conversions) soit payant (moins de 30 euros par an).
L’autre solution, considérée comme davantage dans “l’esprit Bitcoin”, est de gérer soi-même ses crypto-monnaies. Le plus courant est de télécharger une application dédiée (mobile ou desktop), qui servira de “porte-monnaie électronique” (wallet), CoinEx à mis sur pied un wallet hautement fonctionnelle (ViaWallet) qui assure une sécurisation optimale des fonds tout en permettant aux utilisateurs de gérer leur seed phrase pour stocker, envoyer ou recevoir des bitcoins (et parfois d’autres cryptos) de manières rapide et sécurisé.